Randonnée au pays des brimbelles - Belfahy (70)
Distance : 9km.
Durée : 2h.
Dénivelé : 135m.
Cette randonnée est entièrement fléchée. Vous vous garerez sur la place de l’église à Belfahy et vous prendrez le temps de découvrir votre itinéraire sur le panneau de présentation. Votre chemin sera marqué par des cercles bleus et il s’intitule Le tour de Belfahy.
De fait, vous allez commencer par descendre la route qui traverse le village. A sa sortie, vous bifurquerez à gauche juste après la dernière maison. (Attention ! Escargots !!) Quelques mètres plus loin, sur votre gauche, vous découvrirez les premiers pieds de myrtilles.
Après un pylone électrique, votre chemin débouche sur une route que vous prendrez une nouvelle fois à gauche. Vous allez monter au-dessus du village et vous parviendrez au lieu-dit les Tolots.
Prenez la route à droite et au panneau de présentation des ballons comtois, prenez le chemin du bas.
Arrivé au Col des Chevrères, vous délaisserez routes et promeneurs du dimanche pour vous retrouvez seul ou presque en pleine forêt jusqu’à la fin du parcours.
A partir de cet instant, méfiez-vous des pentes descendantes qui sont glissantes.
En chemin, vous entendrez chanter quelques résurgences et quelques pics que l’on peut apercevoir arpentant les troncs des conifères.
Vos yeux se réjouiront de quelques ruines et de quelques panoramas sur les ballons comtois. Sans oublier la luminosité particulière des sapinières.
Lorsque le sentier débouchera sur une petite route, prenez-la en remontant à gauche, vous apercevrez rapidement le clocher du village.
Parachevez votre randonnée en montant au belvédère des Roches du château, près du château d’eau. Avec un peu de chance, vous pourrez apercevoir les Alpes bernoises. De retour sur la route, vous trouverez à peine plus loin, une belle aire à pique-nique.
Au centre du village, laissez-vous tenter par une part de tarte aux myrtilles sur la terrasse panoramique de l’Auberge de la Belle Hêtraie.
Belfahy est un village créé au XVIIè siècle à 840m d’altitude. Son nom est une déformation de "Beau foyard", nom local pour désigner un hêtre. Au XVIIIè siècle, ses habitants se plaignaient de la pauvreté des récoltes. La neige recouvrait les sols jusqu’en mai et aucune récolte de pomme de terre n’était possible. Belfahy est le village le plus haut de Haute-Saône. Le village est célèbre pour ses myrtilles, qui donnent lieu à une fête annuelle fin juillet.
Aux buissons typographiques constitués par le poème sur une route qui ne mène hors des choses ni à l’esprit, certains fruits sont formés d’une agglomération de sphères qu’une goutte d’encre remplit.
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Noirs, roses et kakis ensemble sur la grappe, ils offrent plutôt le spectacle d’une famille rogue à ses âges divers, qu’une tentation très vive à la cueillette.
Vu la disproportion des pépins à la pulpe les oiseaux les apprécient peu, si peu de chose au fond leur reste quand du bec à l’anus ils en sont traversés.
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Mais le poète au cours de sa promenade professionnelle, en prend de la graine à raison : « Ainsi donc, se dit-il, réussissent en grand nombre les efforts patients d’une fleur très fragile quoique par un rébarbatif enchevêtrement de ronces défendue. Sans beaucoup d’autres qualités, - mûres, parfaitement elles sont mûres – comme aussi ce poème est fait. »
Francis Ponge, Le Parti-pris des choses .
Voir en ligne : Recette du clafoutis aux myrtilles