Les papillons du jour (2) Famille des Pieridae

, par  chesnoy

Cette famille regroupe des papillons de couleur générale soit jaune soit blanche. Il sont très communs et certains comme la piéride du chou, très connus des jardiniers. Cependant, leur détermination n’est pas toujours facile, d’autant plus qu’ils se posent presque toujours ailes refermées.

Le Citron (Gonepteryx rhamni)

L’un des plus communs de notre région que l’on voit voler dès le printemps. Il se reconnait facilement à sa couleur jaune verdâtre et à son aile en forme de feuille.

Vue de côté
La forme de l’aile est caractéristique
Vue de face
On voit les antennes rapprochées
Vieux spécimen
Il tente de passer inaperçu sur une feuille

Le Souci (Colias crocea)

Il existe de nombreuses espèces très proches. Malheureusement, on ne peut les déterminer avec précision qu’en regardant le dessus des ailes. Le souci est le représentant le plus fréquent de ce groupe. Il se reconnait à ses ailes d’un jaune orangé profond souligné de noir.

Vue de côté
On remarque les traces de camouflage
Vue de dessus
Remarquez le spécimen plus petit qui prend ses aises

Le solitaire (Colias paleano)

En France, on ne trouve plus cette espèce que dans les Alpes et le Jura (Photo prise à Mouthe). Elle affectionne les terrains acides où croissent les myrtilles, plantes hôtes de la chenille.

Espèce disparue des Vosges.

L’Aurore (Anthocharis cardamines)

Le mâle de cette espèce qui vole dès le printemps se reconnait facilement à l’extrémité de ses ailes antérieures d’un orange lumineux bordé de noir. La femelle, elle, passe plus facilement inaperçue car elle est blanche tachée de noir.

Un mâle
Il s’occupe d’une cardamine des champs
Un autre mâle
Il peut cependant fréquenter d’autres fleurs
Une femelle
On remarque que ses couleurs sont beaucoup plus discrètes
Une autre femelle
En attente d’accouplement

La Piéride du chou (Pieris brassicae)

Sa chenille est le cauchemar des jardiniers. De couleur générale blanche, elle se distingue par la tache supérieure noire en forme de faux et la forme pointue de l’extrémité de son aile supérieure.

Vue de côté
On voit bien la tache en faux
Vue de côté
Cette vue met bien en évidence la forme de l’aile supérieure

La Piéride de la rave (Pieris rapae)

Elle se distingue de la précédente par une tache sur l’extrémité de l’aile supérieure beaucoup plus courte et non en forme de faux.

Vue du dessus
Remarquez la forme de la tache à l’extrémité de l’aile
Vue de côté
Les deux ronds sombres signent une femelle.

La Piéride du navet (Pieris napi)

De couleur blanche, cette espèce est beaucoup moins marquée de noir. Il existe une différence assez nette entre les exemplaires du printemps et ceux de l’été. Sa détermination n’est pas toujours aisée car certains caractères peuvent manquer.

Vue du dessus
Les nervures nettement soulignées de gris signent un exemplaire de printemps.
Vue du dessus
La cocarde noire de l’aile est peu visible d’où risque de confusion avec la pieride de l’arabette.

La Piéride de la moutarde (Leptidea sinapis)

Cette espèce est celle qui présente une forme d’aile supérieure particulièrement arrondie. Elle peut être confondue avec une espèce très proche (Leptidea reali) dont la seule différence se situe au niveau des génitales.

Vue un peu surexposée
La forme ronde de l’aile supérieure est bien mise en évidence
Vue de côté
Photo prise à Frasne

Voir en ligne : Le monde des insectes