Bâtie à flanc de coteau Rougemont, pittoresque bourg castral dominant la vallée de l’Ognon, doit sans doute son nom à la couleur de sa terre riche en fer. Cette ancienne seigneurie est située à une quarantaine de km de Besançon et compte environ 1300 Rubrimontains (nes).

Après avoir appartenu successivement à la Bourgogne, à la Flandre, au St Empire germanique et à la branche espagnole des Habsbourg, Rougemont devint française en 1678 par le traité de Nimègue.

De belles ruelles étroites et pentues avec escaliers mènent au quartier de la Citadelle où ont été érigés le château aujourd’hui disparu, le couvent des Cordeliers fondé au 15 e siècle et l’église servant de chapelle aux châtelains avant de devenir église paroissiale vers 1460. Elle conserve un intéressant patrimoine religieux.

Flâner dans les ruelles, joliment fleuries durant la saison estivale, à la découverte des vestiges des remparts qui longeaient le ruisseau « Le Drigeon » et aller visiter la Maison d’Autrefois.

Située près de l’église cette ancienne maison vigneronne datant de 1779, reconvertie en musée d’art populaire local, retrace la vie quotidienne de petits-paysans vignerons.

Dans le centre du village, la fontaine à colonnes, la halle aux grains aujourd’hui Hôtel de ville, et le lavoir conçu comme les impluvium antiques constituent un bel ensemble architectural (19e siècle).

Au détour des rues voir aussi les 4 fontaines, les croix de pierre, la porte du moulin, le château de Vorget (18e siècle), l’hôtel Choiseul (17 e siècle), les maisons à tourelle et les nombreuses caves.

Rougemont possède un patrimoine qui témoigne d’un riche passé historique et viticole.

Plus loin, à l’écart, dans un lieu de recueillement se trouvent la chapelle Saint-Hilaire et le cimetière militaire de la guerre de 1940-1945.

Photos : Pivoine