"Citée rêvée", le réveillon de Nouvel An à Montbéliard (25)

, par  Mitch

Tous les 2 ans, Montbéliard animait son centre-ville et l’illuminait de mille feux pour célébrer le réveillon de la Saint Sylvestre.

Autrefois baptisée le "réveillon des boulons", en référence aux machines extravagantes et extraordinaires qui peuplaient la ville le temps d’une soirée, cette manifestation originale et étonnante a été rebaptisée "Citée rêvée" mais restait fidèle aux Arts de la Rue.

Hélas, ce réveillon n’existe plus aujourd’hui.
Pour les nostalgiques, voici un petit tour d’horizon de l’édition 2010 :

D’étonnants spectacles de rue

D’étranges personnages assuraient le spectacle devant un Hôtel de Ville haut en couleurs.

Sous la direction de l’allan, la scène nationale de Montbéliard, l’organistion de l’édition 2010 a été confiée à l’abattoir, le Centre National des Arts de la Rue de Chalon-sur-Saône, une référence en la matière.

En tout, ce ne sont pas moins de 300 artistes qui ont présenté leurs animations jusqu’aux douze coups de minuit.
Sur le thème du feu, apportant sa lumière et sa chaleur, ils ont su métamorphoser le centre ville pour le plus grand plaisir d’un public nombreux et ravi.

Mais qui sont ces ombres qui jouent avec le feu ?
D’étranges cracheurs de feu, mi-homme mi-machine, traversent la foule.
La façade du temple Saint Martin était éclairée par ces échelles de flammes.

La Grande Parade parcourait le centre ville, avec des animations toutes plus étonnantes les unes que les autres :
 depuis le toit d’un bus, un "DJ visuel" jouait avec des portraits projetés sur les façades ;
 une cantatrice, mi "Castafiore" dans son manteau de fourrure blanche, mi-"Folies bergères" exhibant ses bas résille rouges, était bientôt rejointe par un ténor du même tonneau ;
 au pied de leur podium, une femme à la fois brune, blonde, soldat et à bascule nous donnait le tournis du haut de sa sphère ;
 un éléphant dont il ne restait que la peau (faite de grillage en bronze ?) sur les os (métalliques) précédait des girafes d’un rouge écarlate souligné par leurs colliers dorés et lumineux.

Après minuit, place à la fête !

C’est un feu d’artifice qui a sonné les 12 coups de minuit.

Dès lors, plusieurs scènes réparties dans la ville assuraient l’ambiance pour danser jusqu’à tard dans la nuit.

Pour ceux qui n’étaient pas venus avec leur bouteille de Champagne, tout était prévu sur place.

Comme pour rester dans le contraste de la soirée, on a notamment pu voir un DJ dans un décor multicolore et électronique au pied du vieux château des Ducs de Wurtemberg.

Vraiment, à Montbéliard, 2010 commençait bien !

A noter, l’excellente organisation de l’événement : avec un centre ville fermé à la circulation, des parkings à l’écart (notamment près de l’Axone et du Stade Bonal) et des navettes de bus, l’accès était parfaitement assuré et sécurisé.