rue des trois pastels.

, par  le riolu

rue des trois pastels

Un soir le père réunit ses trois fils et leur dit : "Il est temps de trouver femme. Partez faire votre vie. Dans trois ans vous reviendrez. et celui dont la femme me paraît la plus intèressante héritera de la ferme et des terres alentour".
Aussitôt chacun fit ses bagages et s’en fut l’un au sud, l’autre à l’est, et le troisième au nord. Pourquoi personne n’alla à l’ouest nul ne saurait le dire, sans doute par ce que de ce coté il n’y a pas de continent.
L’ainé bourlingua du Mahgreb jusqu’au Bostwana. et ramena une ramatoa malgache aussi charmante et entreprenante que l’on puisse rèver.
Le second partit en Asie, de la Turquie au japon, revint avec accrochée à son bras une mignonne mousmée nippone. Elle ressemblait à une poupée de porcelaine et toujours à l’écoute du moindre des désirs de son mari.
Le plus jeune enfin visita l’Europe. Tous les pays le virent passer depuis la Suisse jusqu’à la Roumanie ou la Finlande. et retourna chez son père avec derrière lui une superbe signorina italienne toute en couleurs, fine et travailleuse.

La fète des retrouvailles fut immense et joyeuse. Le père, aidé de sa moitié, eut beaucoup de mal à se décider à choisir entre ses trois brus colorées. Un mois plus tard il annonça sa décision : "Ce choix a été difficile ! j’y ai beaucoup pensé. ces trois jeunes femmes aussi différentes que jolies me font sans cesse penser aux fleurs de mon jardin aussi élégantes et raffinées que délicates et dissemblables. Ce domaine que je vous lègue changera de nom. Il s’appellera désormais les TROIS PASTELS. je vous le lègue aux trois nouvelles familles. Que la prospérité soit avec vous."
Une nouvelle fète encore plus belles scella cet accord qui convenait à tous, en amenant la joie aux coeurs.
Plus personne ne pourra dire que le mélange des couleurs n’est pas le bonheur.

le riolu