rue des pommiers A la noué.

, par  le riolu

La rue des pommiers

EI a bin longtamps au jour de la Noue (Noël), un roulier (routard, travailleur saisonnier) vint à toquer (frapper à la porte) de chez la veuve Berthe. Cette femme était gentille, bien que très pauvre, son mari un éternel égrali (assoiffé) ne lui ayant laissé que des dettes en héritage. Comme que comme (malgré tout), la Berthe lui offrit la bafrée (le repas) qu’elle se préparait pour cette fête divine.

A la fin du repas, elle lui donna une pomme. Alors le roulier lui dit "la première chose que tu feras demain matin tu le feras toute ta vie". Pensant à une riolette, la Berthe s’en fut couchâ (coucher). Comme de coutume, le roulier déposa en signe de confiance son couteau, pour ne pas tuer son hote et son briquet pour ne pas mettre le feu à la grange. Puis il monta au percher (grenier au dessus de la grange).

Le lendemain matin à (de) bonne heure, n’y pensant plus, la veuve Berthe ne guetta (remarqua) pas que le couteau & le briquet avaient disparu. Elle pensa que le roulier dormait encore, alors elle sortit ceuillir ses trois dernières pommes, pensant en faire une compote pour le roulier et elle, mais il avait disparu.

Regardant alors son pommier, elle vit avec stupéfaction l’arbre chargé de fruits. Plus elle en cueillait, plus l’arbre en donnait. Elle se mit à les vendre, à en faire des confitures, des compotes etc...
Dans la rue des pommiers, les arbres ont cette réputation, de donner toute l’année. Voulez-vous aller vérifier ?

Le riolu