Fleurs de Franche-Comté (juin) Présentation de quelques merveilles de notre belle région.
Notre région se pare d’une multitude de couleurs florales. Un site tout entier serait nécessaire pour montrer la diversité de la flore franc-comtoise. Je vous propose donc une petite ballade au fil des mois dans les sentiers et les prés fleuris. Chaque plante présentée ici, a été photographiée en Franche-Comté. Deux difficultés se sont présentées :
Celle du choix des espèces à présenter car pour les mois "chargés" on ne peut les montrer toutes. La préférence a été donnée en fonction des critères, tous subjectifs, de beauté et de rareté.
Celle de la répartition par mois, certaines espèces pouvant être trouvées pendant plusieurs mois. De plus, ces plantes apparaissent plus ou moins tôt en fonction du climat ou de l’altitude. Le critère retenu a été tout simplement la date de prise de vue.
Arrive le joli mois de juin.
La Grande Consoude : Plante assez haute des bords de l’eau en terrain lourd, elle se reconnait facilement à ses fleurs blanches à violettes en forme de fuseau.
La Vipérine : Préférant les endroits bien ensoleillés, cette jolie plante de taille moyenne offre des fleurs en grappe de couleur rougeâtre violacée d’aspect un peu chiffonné.
Le Lys Martagon : Fleur protégée, ce Lys se reconnaît à sa grosse fleur aux pétales violacés pourprés souvent retroussés. Il dégage une discrète mais désagréable odeur.
La Coronille Variée : Cette coronille rose à mauve souvent mêlée de blanc se rencontre ça et là dans notre région. Elle affectionne les endroits bien exposés et assez pauvres.
Le Mouron Rouge : Très abondant, il ne se remarque pas par celui qui ne se penche pas un petit peu car c’est une petite plante de 10 mm de diamètre environ et assez basse. Ses cinq pétales rouges sont splendides.
Le Mouron Bleu : C’est le proche cousin du précédent, en tous points semblables si ce n’est la couleur des pétales. Il est cependant plus rare.
La campanule étalée : Petite fleur à l’air fluet, cette campanule se reconnaît à ses cinq pétales échancrés sur plus de la moitié de la longueur et qui ont tendance à se retrousser. Elle fréquente les prés et les talus où elle n’est pas rare.
le Lysimaque nummulaire : Plante basse à grosses feuilles arrondies et à fleurs jaunes à 5 pétales. Elle affectionne les lieux humides.
La Belladone : Trouvée sur les bords du Doubs, cette plante dont le nom est célèbre est très rare chez moi. Ses fleurs d’un brun pourpre sombre en forme de cloche cylindrique la distingue facilement. C’est une plante toxique.
L’ail des Vignes : Il se rencontre communément dans les pelouses et les endroits herbeux. Cette plante à gousse protège sa fleur par une enveloppe qui se déchire à la floraison donnant un amusant petit chapeau pointu qui finalement tombe.
La Mauve Musquée : Très fréquente en bordure de prairie et dans les talus, cette grosse fleur offre 5 pétales d’un mauve délicat veiné de violacé. Ses feuilles sont profondément divisées surtout vers le sommet.
La Molène Noire : Cette plante appartient à la famille du Bouillon Blanc qui offre des vertus émollientes. Ses fleurs serrées sur la grosse tige velue sont plutôt petites et offrent un cœur rougeâtre distinctif.
La Molène Farineuse : Proche parente de la précédente et lui ressemblant beaucoup, elle s’en distingue par son cœur jaune.
Le Nénuphar Jaune : Plante qu’on ne présente plus tant elle attire l’œil par son jaune un peu orangé éclatant et parce qu’elle n’a pas vraiment de concurrence étant donné son habitat particulier. C’est une plante aquatique.
Cirse Tubéreux : La famille des chardons et des Cirse se caractérise pas des fleurs en grappe de couleur violette. Leur détermination n’est pas toujours aisée.
Impatience à Petites Fleurs : Comme toutes les impatiences, cette plante se caractérise par une fleur au long pétale inférieur qui ici est coloré en jaune un peu terne. Cette Balzamine (c’est son autre nom) aime les endroits ombragés pauvres en calcaire. Souvent instable, elle peut être abondante certaines années.
Le Trèfle Rouge : Relativement rare, ce trèfle se caractérise d’emblée par sa grosse inflorescence oblongue d’un rouge profond. Sa feuille est bien sûr trilobée.
La Digitale Jaune : Ses grosses clochettes jaunes qui pendent le long de sa longue tige attirent tout de suite l’œil dans les talus ou les friches mais attention, comme toutes les digitales, cette plante est toxique.
Le Ménotrope Suce-Pin : Cette plante sans couleur verte est facile à reconnaître. C’est une plante sans chlorophylle qui doit donc vivre en association avec un arbre, c’est pourquoi elle fréquente les bois et pas exclusivement les pins.
L’Astragale à feuilles de Réglisse : Cette plante buissonante peut passer également inaperçue malgré sa taille remarquable. En effet, ses fleurs sont petites et d’une couleur jaune à jaune verdâtre peu spectaculaire. Fleurs en forme de sabot et en grappe à court pédoncule.
Le Genêt à Balais : Plante arbustive à fleurs jaunes en sabot. Fréquente de préférence des terrains peu calcaires, rocailleux et bien exposés.
Le Pied de Chat Dioïque : C’est une petite plante des pelouses montagnardes aux fleurs en boules regroupées à plusieurs. Elle sont blanches ou roses.
La Pulsatille Alpine : Elle aussi fréquente les pelouses montagnardes. Elle se reconnaît à sa grande fleur blanche surmontant une tige velue. Ses feuilles sont fortement divisées.
Le Saxifrage en étoile : Les saxifrage sont des plantes fluettes arborant des fleurs généralement petites. Celui-ci se reconnaît à ses 5 pétales blanches et à son cœur en cône bombé rougeâtre.
la Violette des Marais : Elle se reconnaît à son habitat dans des lieux bien humides et à ses pétales d’un violet délicat. Le pétale inférieur est en outre nettement veiné.
La Renoncule à Feuilles d’Aconite : C’est une des rares renoncules à arborer des fleurs blanches. Les feuilles de la tige sont découpées et échancrées. Elle préfère les lieux humides et ombragés dans des zones humides.