Jacques COURTOIS, dit Le Bourguignon

Né à Saint-Hippolyte (Doubs), en 1621, mort à Rome en 1676.
Peintre de l’école française.

Etant allé fort jeune en Italie, il suivit une armée qui entrait en campagne et, pendant trois ans, il dessina les scènes de la vie militaire, les camps, les combats, les escarmouches, les marches, les sièges, en même temps que les paysages qui passaient sous ses yeux.
De retour à Milan, il entra dans l’atelier d’un peintre nommé Jérôme, Le Guide, ayant vu chez cet artiste une étude de Courtois d’après nature, voulut en connaître l’auteur et l’amena à Bologne. Ce fut là que Jacques se lia d’amitié avec l’Albane. Quelques essais le firent connaître. Le public lui donna le surnom de Borgognone qui lui est resté.
Sous l’influence du milieu dans lequel il vivait à Bologne, le peintre français négligea d’abord les batailles pour se lancer dans les sujets religieux et mythologiques, mais il ne tarda pas à se pénétrer de sa vocation. Courtois est un peintre militaire d’un talent très original. Ses figures n’ont rien d’antique ni d’idéal ; ce sont des cavaliers qu’il a étudiés dans l’armée du Milanais. En outre, comme il peignait du premier jet, il arrivait ainsi à donner à ses toiles un judicieux mouvement, une véritable furia.

Le Louvre possède de cet artiste quatre combats de cavalerie d’un caractère éminemment personnel. Le musée de Besançon possède également plusieurs de ses œuvres.