Au son des cloches - Laval-le-Prieuré (25)

, par  Karine
Itinéraire


 Distance : 15km

 Temps : 5h

 Dénivelé : 400m

 Carte IGN : 3523 OT

Parking à la mairie de Plaimbois-du-Miroir.

Laval-le-Prieuré

Continuez la route dans le prolongement de l’église et de la mairie.
Au virage, quittez la route pour suivre le fléchage jaune et bleu de la boucle 43, oeuvre de l’URV.

Vous parcourerez bientôt un petit arboretum qui vous mènera tranquillement au belvédère des Rochers du Miroir. Il paraît que l’on peut apercevoir de là des chamois et des faucons pèlerins.

Pourquoi Plaimbois-du-Miroir ? Plaimbois, signifie "bois planté sur un terrain plat", la référence au Miroir aurait pour origine un lac de la vallée du Dessoubre dans lequel le village se reflétait. Petit ordre d’idée : 200 habitants et plus de 200 bovidés...

Revenez un peu sur vos pas et engagez-vous dans la descente vers Laval-le-Prieuré. Attention, les premiers mètres sont un peu raides.

Couleurs d’automne à Montbéliardot

Vous retrouverez rapidement un chemin forestier, puis la route des Cerneux et enfin un chemin qui vous emmènera au lieu dit Entre Roches et au Pissoux, ruisseau à proximité duquel une stèle a été érigée dans la pierre.

Quittez ce lieu de recueillement pour reprendre votre chemin sur la gauche.

Vous rejoindrez assez rapidement une route qui vous mènera à l’église saint Sulpice de Laval-le-Prieuré. A midi, c’est un véritable concert de cloches qui saluera votre passage.

L’église saint Sulpice : cette église romane date du XVème siècle. Elle est construite sur les ruines d’un ancien prieuré du XIIème siècle. Celui-ci fut l’oeuvre des chanoines réguliers de saint Augustin de l’abbaye de saint Maurice d’Agaune (CH). Il fut cédé en 1184 aux chanoines réguliers de Montbenoît. De cette époque ne subsistent que le soubassement du clocher porche et le mur latéral au Nord. A l’intérieur, vous pourrez voir deux statues en bois de saint Féréol et saint Ferjeux, ainsi qu’une peinture d’Aubert, contemporain de Courbet.

Au sortir du hameau, ne manquez pas d’adresser un regard à la vierge et commencez une ascension qui durera vingt minutes.

La Madeleine Proust, alias Laurence Simonin est l’humoriste la plus connue de Franche-Comté. Elle campe une grand-mère au bon sens paysan, très ouverte d’esprit et s’évertue à employer les expressions régionales les plus typiques. Mont-de-Laval est son lieu de résidence. Quand on voit c’qu’on voit et qu’on entend c’qu’on entend, ben on a raison d’penser c’qu’on pense et pis d’ne rien dire !

Au sortir de la forêt, vous serez à Mont-de-Laval et vous aurez peut-être la chance de croiser la Madeleine Proust. Si ce n’est pas le cas, sachez que vous passerez devant la maison où est élaborée la revue La Racontote.

La Racontotte : c’est une revue qui parle de la nature et des traditions comtoises. Une racontote est "un récit de veillée paysanne". Mont-de-Laval est le siège des éditions du Grand Tétras. En vente à la librairie de Maîche notamment ou sur abonnement (15€ par an pour 4 numéros).

Juste après, ne manquez pas le vieux chêne. Un tel arbre à une telle altitude se rencontre rarement. Juste à côté, ne manquez pas d’entrer dans l’abri équipé de tables et de bancs mis à disposition des randonneurs dans l’ancienne balance publique dont l’appareil subsiste.

Au sortir, rejoignez l’église et son clocher tyrolien, puis la vierge qui chapeaute le village et offre une vue sur la vallée du Dessoubre.

La Vie au Loup

Redescendez ensuite sur la route et rejoignez les Chaucheux (direction du Luhier). Le fléchage jaune et bleu n°43 vous mènera à une source captée. Reprenez la route et dans le lacet, montez à droite. Au sortir du virage, vous aurez le choix de poursuivre sur la route en direction de Montbéliardot ou de monter un escalier et d’entamer le sentier des orchidées. Peu importe votre choix, les deux itinéraires se rejoignent au sortir de Montbéliardot. Au printemps et en été, il sera sans doute judicieux de suivre le sentier des orchidées.

Si, comme nous, vous choisissez de traverser Montbéliardot, vous pourrez constater que plusieurs vierges jalonneront encore votre parcours. Le Haut-Doubs en compte beaucoup, fruits de la ferveur des habitants de ces lieux retirés.

En rejoignant la forêt, vous suivrez un murger frontière pendant un bon moment en lisière du bois. Vous profiterez encore ou enfin selon l’option que vous aurez choisie du sentier botanique et de ses panneaux explicatifs.

N’omettez toutefois pas de le quittez pour rejoindre la ferme isolée de la Seigne. Traversez une pâture et rejoignez la route d’accès jusqu’à la patte d’oie. C’est à ce moment-là que vous quitterez le fléchage jaune et bleu qui part à gauche pour remonter la route de Plaimbois-du-Miroir à droite.

Nichoir

Après le terrain de foot, rejoignez la route de Bonnétage. A cet instant, vous avez le choix entre prendre à gauche pour rejoindre l’église et terminer votre périple ou prendre à droite.

Cette dernière option vous mènera à la croix qui surplombe la petite falaise. L’accès se fait rapidement en empruntant un chemin de randonnée en raquettes.

Longez le bord de la falaise et traversez la Vie au Loup. Le fléchage jaune et bleu vous fera redescendre dans une pâture et revenir à votre point de départ par le lieu dit La Barre, situé sur la route de Bonnétage.

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A Bonnétage, ne manquez pas la Fruitière à Comté.
Le magasin propose toutes les spécialités fromagères de la région, dont un certain nombre de fromages au lait cru, comme le Cacouyard ou le Metsi. Vous trouverez aussi du Mamirolles et du Bleu de Gex.
La boutique regorge de produits locaux ou suisses, comme les chocolats Klaus ou Ragusa, la limonade de Morteau, le Pontarlier Anis et les sirops Rième.

Voir en ligne : Randonnée effectuée avec Bibi du site Visorando.

Petit Patrimoine : L’église saint Sulpice à Laval-le-Prieuré