rue des grands vergers.

, par  le riolu

Rue des Grands Vergers

Un pauvre paysan qui venait de finir de moissonner son champ, mangeait enfin la pomme qu’il se réservait pour la fin de sa moisson. Comme tout bon fils de la terre, il sait que rien n’est à perdre et planta simplement les pépins à côté de lui. Un fouletot le regardait et lui demanda :’’Que fais tu ?’’ Interloqué le paysan lui répondit : ’’Ben, tu vois, je plante des pépins en espérant qu’ils poussent et donnent des arbres.’’ –‘’Ah ! et on peut t’aider’’ –‘’Pourquoi pas ?’’ Et le fouletot appela ses copains et semèrent des pépins dans des trous régulièrement espacés Une semaine plus tard des scions avaient trési (poussé). Il se mit a les regarder totalement émerveillé par ce verger immense qui commençait –‘’Qu’est ce que tu fais ?’’ –’’Je les admire’’ –‘’On peut t’aider’’ Et tous accroupis se mirent à les admirer. Un an plus tard le Grand Verger magnifique donna énormément de pommes. Le paysan ravi, cueillit une pomme –‘’On peut t’aider ?’’ Toute la récolte fut faite en un tournemain et engrangée.
Sa femme vint admirer la moisson et en croqua une -‘’ Qu’est ce que tu fais ?’’ ‘’ Je goûte une pomme.’’ ‘’On peut t’aider ?’’ En un clin d’œil tout fut mangé. Son mari voyant le désastre se mit à la battre. Une petite voix lui demanda –‘’On peut t’aider ?’’

Tous les fouletots aidèrent aussitôt le mari à battre sa femme qui en mourut. Le paysan désespéré se mit à pleurer -’’On peut t’aider ?’’ Des sanglots éclatèrent et tous les fouletots pleurèrent, pleurèrent… A Saône vous pouvez voir les larmes des fouletots si nombreuses qu’elles forment actuellement les marais.

Le riolu